Pays d’un milliard d’habitants, l’Inde comprend une mosaïque de populations aux religions variées. Rien que dans le Sud, on peut parler de plusieurs peuples.

Dravidiens

L’origine de ce peuple reste incertaine. Il se pourrait que les Dravidiens soient les survivants d’un cataclysme survenu en – 9500 avant JC, qui aurait submergé leurs terres dans l’Océan Indien. Ce peule a bâti une civilisation érudit, commerçant avec la Mésopotamie des métaux précieux, des perles, de l’ivoire, du cuivre, de la céramique et de la verrerie.  Ils furent repoussés au Sud de l’Inde par les Indo-Aryens. Les Dravidiens du Sud comptent cinq peuples, ayant des langues distinctes : les Telougous, les Canaras, les Toulous, les Malayams, et enfin les Tamouls. Ils sont marqués par une pigmentation foncée.

Populations tribales

Leur origine est antérieure à celle des aryens et dravidiens. Ils parlent un dialecte différent des autres courants. Ils vivent en général dans les collines et les forêts du Sud mais en raison de la déforestation et de la culture des terres, plusieurs tribus ont été spoliées.

Les Iles Andaman et Nicobar étaient jusqu’au XVIIIème siècle peuplées de groupes aborigènes distincts. Aujourd’hui, ces groupes ethniques diminuent, ceux qui subsistent sont les derniers représentants de populations indigènes et vivent en totale autarcie. Ces tribus vivent de la chasse, de la pêche et de la cueillette.

Communauté Parsi de Mumbai

Originaires de l’Iran, les Parsi arrivèrent en Inde au IXème siècle, au moment où les musulmans persécutèrent les zoroastriens. Petit à petit, Mumbai devint leur lieu de prédilection où ils travaillèrent en tant que financiers et marchands de renom. Par exemple, la famille Tata fait partie de cette communauté.

Les Kodava

Kodagu, dans l’Etat du Karnataka, fut un Etat indépendant jusqu’en 1956. Connu pour ses grandes plantations, Kodagu est situé dans un cadre pittoresque au cœur des Ghâts occidentaux. Ses habitants, les Kodava, appartiennent à un groupe ethnique particulier, ayant leur propre langue (le coorgi). Après l’Indépendance, il rachetèrent leurs terres. De nos jours, ils produisent parmi les meilleures variétés de cafés doux au monde. Ils se retrouvent encore aujourd’hui lors des fêtes traditionnelles. Ils portent des habits traditionnels, des tuniques noires ceinturées de rouge et or pour les hommes, tandis que les femmes portent des saris coorgi avec des plis sur l’arrière. Leur cuisine comporte aussi des spécificités.